La Grand Chass

Tout le village de Goblarg était en effervescence. Des créatures vertes, bavantes, sales et puantes couraient dans tout les coins, criant a qui mieux mieux insultes et ordres, contrordres et ordres cons. En effet, la grande nouvelle avait été annoncée ce matin : Le Grand Maitre Seigneur Shaman de la Magie Aléatoire, Kommandeur de tout les Gob', Roi de la contrée des Prairie-'pleines-de-villages-de-Gob, Grand Sale, Richissime prince du village, allait partir en éxpédition avec ses trois meilleurs combattants. Une éxpédition de chasse, qui s'annonçait épique. En effet, les quatre gobelin avaient décidé après une beuverie assez conséquente, d'aller mettre a mort un ragondin.

Mais aprèsmûre réflexion, ils s'étaient dit, a juste titre d'ailleurs, qu'un tel colosse les aurait avalés avant qu'il n'aient le temps de dire kibabkîz dâkabrak brûdurkân, ce qui traduit donne quelque chose du genre : Mé il é komass ce truk, barré vou lé kopain !

Mais quand les quatre gobelins avaient revus a la baisse leurs prétentions de la veille au soir, le village avait hué, sifflé et crié lorsque en public, ils annoncèrent qu'ils tueraient un escargot. Alors les quatre se concèrtèrent, et optèrent pour l'assassinat pur et simple d'un hérisson. Et c'est ici, dans ce village, que tout commença. Non, pas la quête pour le destin du monde, mais la chasse au hérisson. Suivez, un peu.

-Ekouté moi touss ! Moi,Niark Ierkierkierk, le gran Shaman de la Magi Ki Fai Ce Kelle Veut; Roi du villaj, HHau-Prètr du templ de la décrépitude, de la pourritur et du moisi, Gran annonciateur de la venu de Gork, Mork Gork et Zorkr, Kommandeur....
-Abréj Shef on veu ke tu va tué le érrisson noir !
-Euuuuuuuh....

L'indécision du chef souleva un tonnerre de huées qur la "place" où se tenait le discours. Juché sur un tas d'ordures, entouré par une foule de gobelins hostiles, le shaman n'en menait pas large. Tout ses sujets montraient leurs dents jaunes, dardant d'une langue rouge et pointue en le menaçant de toutes les tortures immaginables par un gobelins. Et croyez-moi sur parole, un gobelin frustré est capable d'abominations qu'un Démon n'imagine même pas. Niark, Shaman de la Tribu, frappa le crâne de son Gnol le plus fidèle pour rétablir le calme. Le manque de cervelle dans la tête de l'éspèce de crapaud a tête de gobelin produisit un son creux, couvrant sans peine le tumulte ambiant. Au quatrième coup, le bruit fut plus mouillé. Le Gnol gisait aux pieds du shaman, la tête éventrée.

-Vou zallé vou la fermé band d'un capabl ! On diré dé mouch's sur un cadav'r de troll ! Moi é mé kompanion on va chassé le érisson noir pour vou prouvé ki cé ke cé le Shef ci. Et si y en a un ki k'é pa konten ki vienn. Jvé lui fair pété son sal crân' de raclur d'ongl de Nin moi.

Le shaman prit une grande inspiration. Ses sujets n'étaient pas tous convaincus et certains hurlaient à la mort, invoquant moults maux sur leur Shaman en titre.

"Y von voir k'es ki se pass kan on défi le Shef. Je vé leur balancé dé boul de feu dan leur sal geul' a cé ordurs de sal trétr."

Le Shaman leva son bâton, prononçant quelques mots dans une étrange langue. Un frisson parcourut l'assemblée. Tous savaient ce qui allait se passer, mais ils ne savait pas ce qui allait se passer. Car tel était le pouvoir de leur chef. Totallement imprévisible.

Au lieu d'une pluie de boules de feu, ce furent des poules jaunes portant le chiffre deux qui churent sur l'attroupement, explosant dans un nuage de fumée jaune. Plus d'une trentaine de peux-vertes furent démmembrées, aucune n'étant les agitateurs. Toutefois, ces derniers comprirent la leçon et ne l'ouvrirent plus. Le Shef sauta de son tas d'ordure ensanglanté par le Gnol mort.

-Toa la va me cherché Niork, KounKounTshek et TiKéToum. Si y son pa pré dit leur de bougé leur sal tronsh. Jlé attan dan la Utte de gran Shaman.

Tandis que le gobelin serviteur s'empressait d'obéir a son chef, le Shamn rigola intérieurement. Etant donné le caractère de ses fidèles guerriers, ils n'allaient pas se laisser insulter si facilement. Niark prit donc la direction de sa hutte, un tas d'orudre plus grand que les autres qui avait été luxueusement amménagé : Des têtes de crapauds, des cornes de brume en coquille d'escargots, de multiples trophées trônaient sur les murs. Dans un coin, il y avait même une tête d'Orc empaillée. Un cadavre qu'ils avaient trouvés dans une bouche d'Orgre. Le village avait perdu une centaine de guerriers dans l'opération qui avait consisté a se jeter dans la bouche de l'ogre pour dégager le cadavre.

Niark s'installa dans son trône, mangeant négligement quelques vers qui gigotainet par-çi par-là.

La terreur, le sang, la fuite, l'omniscience, la sagesse, la fureur, la fougue, et...une certaine envie d'écrouler de rire .Tels sont les sentiments provoqués par la rencontre d'un tel gobelin. Niork, l'un des trois meilleurs combattants de l'immense, de l' incomparable, de la plus grande cité jamais construite : Goblarg. La plupart des êtres de ce monde préferent parler de "village", de taudis, d'un amas de "constructions" en tout genre...L'une d'elle était la demeure du sanguinaire Niork. Après une soirée, ou plutôt nuit, bien arrosée durant laquelle lui et ses compagnons d'armes avaient mis au point un plan infaillible dans le but de debarrasser le monde d'un ignoble herrisson noir, Niork dormait paisiblement, a 3 mètres de son "lit", à même le sol (il avait sans doute été incapable d'aller plus loin). Tout a coup, on frappa a la porte .Un deuxième coup retentit, puis un troisième...jusqu' a ce qu'une lame vint traverser la porte , s'arretant a deux centimetres du ventre du visiteur. Voyant qu'aucune réaction n'avait lieu, Niork se leva péniblement et alla ouvrir la porte.

-kes'ki ya ?

- euhh, scusé moi dvous dérangé msieur mais...euh...eh? ca va ?

Les yeux du grand guerrier se fermaient progressivement.

- hein ? quoi ? keski'spasse ? il est ou le erriss'on la ? arkshe biduktaksamm larc ! (traduction= komen jvai lui demonter sa face!) Ah, euh oui tu dizai ?

- euhh le chef veut v' voir, enfin en fait il a dit kil fallait ke vous rameniez votre sale tronch' mais bon euh ...

- Koi ? ah nan mais il va voir sa geul cui'la tu vas voir .Oh pi merde tient !

La tête du serviteur avait volé dans les airs, dans un bruit des plus....écoeurants.
Il était l'heure de se préparer. Niork pris ses clics, ses clacs..et s'en alla quelque peut contrarié vers la Kaban' du grand shaman.

Une masse informe entre les draps sales, se mit à bouger, des ronflements et parfois un pet s'échappaient de ce qui pouvait ressembler à un Gobelin...
Ouvrant un oeil, se grattant le bide avec ses ongles noirs entre ses poils bruns...
Les ronflements reprirent de nouveau... Quand soudain, une ombre glissa en direction du grand guerrier...

-Gran chef, gran chef debou...

Tikétoum ouvrit le second oeil pour apercevoir la chose qui semblait être un serviteur...
De sa main droite, prit sa massue et frappa sur Snouz (le messager):

-Snouz ankor 5 mi' nut.

Snouz ayant la machoire incrustée dans le sol, tenta de prononcer quelques mots:

-Vin Vran Verié (que l'on pouvait traduire par "Bien grand guerrier")

5 minutes plus tard le grand guerrier était pret, il compris que Snouz voulait simplement le prévenir que le grand shaman voulait le voir.
Tikétoum avait encore une sérieuse gueule de bois:

-Sa fé mal den ma tète... HAAAAAAAAA jé boh-boh !!!

Apres avoir gaiement retrouver "ses esprits" le fier gobelin marcha dans la "Gran'vil" en direction de la tente du Shaman...
Arriver à un carrefour, un Squigz (Monstre avec une grande tete et des tites jambes ^^) qui venait de passer par ici avait délicatement déposé sa grosse comission...
Repensant à la fête d'hier soir le gobelin pensif ne vit pas la "Chose" qui venait de se coller à son pied droit...

-Hééééééé Mèrd... ..... de sa goblin d'moman la ...... de .......

Finissant de prononcer ses injures, le Guerrier gobelin arriva à la tente du Gran Shaman !!!

Le puissant KounKounTchek, grand éleveur de libellules de la meute et premier dresseur de mouches, méditait sur une montagne d'immondis, exhibant sa petite personne à qui voulait le contempler. Plagiant maladroitement la pose du lotos, il parraissait en osmose avec les déchets l'entourant. Sur-élevé par rapport aux autres, il fallait s'approcher de lui pour se rendre compte qu'il dormait et cuvait paisiblement son alcool. Laissant abilement s'echapper un ronfflement silencieux. Les passants étaient nombreux à regarder ce fier gobelin rester assis en tailleur du haut de cette pile de détritus. Chacun d'entre eux voyant en moi un exemple de sagesse, toujours près à me receuillir parmi les espris. La vérité était toute autre. Le fluide si grisé des petits gobelins tel que moi m'avait plongé dans un sommeil imperturbable et impénétrable. Pas même la chiure de pigeon qui vint s'écraser lamentablement sur le ronfleur silencieux ne réussi à l'extirper de son état proche du coma éthilique. Une ovation s'éleva parmi la foule avec des commentaires comme...

OuaAaa gRan KounKounTchec esT sI proCh dEs esPri Kil eSt DécOneCté Du mOnde exTérieUr c'Est trOoo iMpreSsionNaaaAaan !!

...ou encore...

Gran KounKounTchek pEu cRéeR un MoNde inTériEur Ou riEn Ne pEu Le faIr SorTir !!

Venant troubler l'émerveillement des spectateurs, une minuscule petite mouche surement languie de revoir son maître décida de venir d'elle même à sa rencontre.Ellel vint gentillement se poser sur le bout du nez de celui-ci, chatouillant les poils longs et charnus qui s'y trouvaient greffés. Pauvre petite mouche inconsciente, elle venait de déclancher un reflexe type du dormeur, celui de vouloir ce débarasser de toute gène. Une main verte et poilue également vint alors se tendre au-dessus du vide, les doigts écartés et la paume bien plate, KounKounTchek laissait penser par ce geste un signe adressé à la foule qui le regardait. Seulement cela était loin d'être le cas. D'un geste rapide, vif comme l'éclair, fluide mais très loin d'être gracieux, la main vint s'abbattre lourdement sur la mouche naïve, donnant par la même occasion une violante giffle à la personne dont elle était ratachée. Sous la violence du choc, le gobelin d'eu d'autre choix que de vaciller jusqu'à basculer en arrière en conséquence de quoi il dégringola la dune d'une traite pour se retrouver fraccassé contre la taule d'une maison, la tête en bas, ne laissant s'échapper qu'un grondement...

AAAYYYYYEEEEEEEUUUUUUUUU ! ! ! !

Se relevant dans la précipitation, brandissant fierement sa lance composée d'un couteau ficellé à un baton, la fureur pouvait se lire dans ses yeux.

Ki mA Fè saaa ??!! A moA meS LibelluLeS !! Houaaaaaaaa HouaaaaaaA ( cri d'une girafe mourante servant d'alerte pour les libellules )

Soudain, le petit gobelin avait quelque peu réussi à se calmé et comprenait de mieux en mieux la situation. Il sentait par ailleur de mieux en mieux la fiante de pigeon dégouliner sur son crane jusqu'à lui couvrir le visage. Laissant alors s'échapper un cri d'horreur devant une telle répugnance. Choppan une feuille à proximité il s'en servit comme serviette alors qu'un vrombissement se faisait de plus en plus clairement entendre. Soudain une meute de libellules surgie, s'en prenant au pauvre gobelin dégoulinant. Le pauvre KounKoutchek se fit emporté par ses propres soldat volant et se retrouva porté dans les airs par ceux-ci jusqu'à ce que la chiure si glissante lui fit perdre ses appuis le froçant à s'effondrer lamentablement sur le sol sur une distance de plus de 2 METRES !!! ( immense pour un gobelin ).

Une nouvelle fois à semi-endormi, plongé de nouveau dans un état léthargique, un second gobelin vint alors le voir, ne laissant s'échapper qu'une seule phrase à son attention.

Tien on t'cherchè

Il attrappa alors les jambes de KounKountchec pour le trainer jusqu'à la hutte du gran shaman'.

Glandant dans sa hutte de déchet tel le Grand Seigneur Monarque Prince de la Grande Pourriture Infernale, le Shaman du Villaj attendait plus ou moins patiemment la venue de ses déchets de Gobelins de Confiance. Tous natifs du village de Dar'Ty, maintenant qu'il y pensait. Il descendit d'un bond de son trône, et fit rapidement le tour de la pièce principale, démontant quelques murs en en dévorant les composants organique (enfin, presque). Ses gardes du corps, ou plutot ses larbins serviles, sentirent venir sa colère. Colère, qui irrémédiablement, allait sans aucun doute éclater en plein dans leur tronche. Comme d'habitude, en somme.

Ce qui devait arriver arriva. La tête d'un de ses serviteur éclatant dans un bruit éceurant d'oeuf pourri, lodeur en supplément. Les trois autres frémirent de terreur, dégageant d'horribles effluves, relents sans doute de leur dernier festin. Composé de têtes de rats a la liqueur, et de vieux légumes oubliés habités par de belles larves bien grouillantes. Ce qui vous donne une idée de la senteur... printanière qui régnait dans la hutte.

-Mé k'es ki gland cé abruti de crevar de fient de troll ! Jvé leur fér pété une barrik dans leur sal' pif a cé Squigg dégénéré !

Le premier a arriver fut Niork, bavant et crachant des insultes comme un bébé squigg. Manifestement très énervé, son ton avait viré au vert foncé, et il postillonait plus qu'à l'accoutumée.

-Non mé ho ça va pa de m'envoyé un abruti de krétin kom l'aut' chiur de moush là ? Y ma réveillé ce ta de morv' !

Un grand sourire découvrit la dentition atroce du Shef. Le destin de ce messager, pour lui qui voyait dans les étoiles le parcours de toute chose, avait été clair comme de l'eau de roche dès sa venue devant ses yeux. Mais c'était surtout la connaissance du caractère de squigg de ses compagnons qui lui avait fait savoir qu'il envoyait ce pauvre tas d'os a la mort.

-Calm toa mon cher Niork. Jé une nouvel tré important a dir a toa et au zautre péglands. On va a la Shass ce soar.

Sitôt qu'il eu prononcé ces dernières paroles, deux autres gobelins étaient entrés dans la hutte. KounKounTchek et TiKéTouM, ses deux autres fidèles guerriers. Seul l'un des deux était fidèle a sa réputation. TiKéTouM était rentré poliment, frappant gaiement de son gourdin le crâne du portier de service. La matière "grise" ou plutot verte, pour être objectif, de ce dernier était allée s'étaller sur le haut du plafond, tandis que le corps du portier s'enfonçait a demi sous les immondices. KounKounTchek, lui, complètement bourré et assommé, était tiré par le Shef Bousher du villaj, rutilant dans son tablier souillé de taches de graisse de hamster.

-Vlà Shef jvou les ammén.

TiKéTouM voulu prostester, disant qu'il était venu tout seul et qu'il n'avait pas besoin d'un gobelin merdique pour aller voir son Shef. Mais Niark le Shaman l'en empécha. Les bons Boushers étaient rares en ces temps.

-Mes fidèl's serv.... Kompagnon, je vou é fé venir pour vou parlé d'une choz tré important'. Voulant congédier ses serviteurs, afin de parler avec ses guerriers dans l'intimité, Niark se rendit compte que TiKéTouM les avaient tous butés, comme ça, "pour rigolé". Hum bon. Nou zallons chassé un.... érisson noir mé frèr's. Si on le fé pa ya tou le villaj va nou conié sur la gueul. Pi jé pa envi de tous lé poutré, y restera plu person' apré.

S'aperçevant soudain que sa tirade avait été troublée par les ronflements impromptus de KouKounTchek, il ordonna a TiKéTouM de le réveiller. Avant de se rendre compte qu'a l'annonce d'un meurtre de hérisson, un silence pesant était tombé dans la hutte.

De gracieuses ailes battaient , au gré du vent , évitant les obstacles, ne se souciant pas du temps qui passait. De grands globes luisants transmettaient la vision d'un magnifique paysage qui défilait à une vitesse phénoménale. Un être puissant, impitoyable et sans peur voyageait librement au dessus de ce monde. Il aperçu une immense plaine ou se poser. Il décida d'entreprendre un long et fastidieux atterissage étant donné son envergure. Une fois a terre, il remarqua que le sol était d'une texture plutôt rugueuse, jallonée de pentes et de petites collines parsemées équitablement à travers la plaine qui s'étendait devant ses yeux. Une ombre recouvrant la totalité de la surface de la plaine se raprochait rapidement et dangereusement de la fantastique créature...........PAFFFF !!!

- saleté d'moush !

Niork venait de rompre un silence qui perdurait maintenant depuis plus de trois minutes.

- hum...euhh al'or ouè don'c komen k'on fé pour le 'érisson noir ? Nan p'aske bon c un 'érisson noir c pas non plus un escargot. Et d'ailleurs en parlant de ca on p'ourrai pô revenir sur not' décision ? C vré un escarot c moins.....moins féroce et plu.......plu facile et ....et .......................enfin nan mais ske jveu dir' c ke....enfin...euh......

Les trois poils qui servaient de sourcils au gran' shaman se fronçaient à mesure que le grand Niork ouvrait la bouche. Il décida donc de ... se la fermer tout simplement.

Alors les enfants, nous somme maintenant réuni en cette salle de lecture pour continuer les aventures de KounKounTcheK Le petit Gobelin.
Chapitre 2 : Le néant... Des masse informes... Des brides de lumière, il n'y avait rien d'une réelle consistance qui flottait autour du gobelin à ce moment.

Flottait ?

Oui le pauvre KounKounTchek toujours dans un état semi-comatique après avoir vu son début de journée partir, oui c'est le mot, en live. Il voyait à présent son esprit divaguer dans une immensité vide similaire à la tête d'un gobelin. Le corps du ridicule gobelin était comme " plongé " dans de l'eau inexistante, il lui fallait enchaîner des brasses pour réussir quelque peu à avancer dans cet univers liquide et sombre. Normalement la plupart des gobelins ne savent pas nager et par conséquent cette sensation procurait un immense bonheur à KounKounTchek. On pouvait d'ailleurs observer avec consternation KounKounTchek s'extasier de cette expérience, laissant ressurgir des grognements de bonheur indescriptibles et incompréhensibles durant son sommeil forcé dans la hutte du Shaman'...

Aaaagniakatchamaaaaamaaaaa...Gna ! KilichuKilekegnaaaaataaaaaaaaa... Moulakaritekilichumebaaaaaaa...Gné !

KounKounTchek atteignait à ce moment, sur une échelle de 1 à 10 du stupidomètre le niveau 7 si ce n'était plus, même si bon nombre de gobelin arrivaient sans problème à exploser ce score. Telle était la caractéristique principale de cette noble race des gobelins. MAIS QU'EST-CE QU'ILS SONT CON CES GOBELINS !!
Après de longues minutes à nager dans ce vide complètement noir et opaque, une immense lumière vint aveugler le petit gobelin, il lui était impossible de savoir d'où provenait cette lumière tellement son intensité était extrême, il ne put qu'au bout d'un moment, une fois que ses yeux s'était habitué, qu'apercevoir la chose qui la produisait, il s'agissait là d'une silhouette de gobelin qui après un long débat entre les MJ à été évaluée comme féminin. Là le petit gobelin vu clair et hurla ( dans son sommeil et malheureusement également dans la réalité ).

Maman ? MAMAN C'EST TOI ??!! MAMAAAAAAAAAAAAAAAAAAAN !!!!!!!!

Pour ré-expliquer de façon plausible, ce stupide gobelin assommé est plongé dans le noir et son esprit primitif lui fait halluciner les couleurs et autres lumières.

En gros il à fumé le gobelin ?

Ou...i oui on peut dire ça comme ça. Brefs l'immense lumière apparente n'est autre que la lumière du jour passant à travers ses yeux s'ouvrant quelque peu. Quand KounKounTchek repris ses esprit il réalisa qu'il était maintenu en l'air par TiKéTouM qu'il l'agrippait par la col de la chemise. Ce dernier avait très mal pris le fait que KounKounTchek le compare à sa mère et ce même s'il était encore à moitié dans les vapes, il s'empressa donc de coller à son compagnon un violant coup de point en guise de vengeances forçant le malheureux gobelin à retourner une nouvelle fois dans les pommes. Les autres gobelins présents dans la hutte laissèrent s'échapper un soupir.

'TiN InBésSil iL étAit anFin RéveYé !

Un nouvelle fois le gobelin poilu et dégoulinant retournait dans une hallucination.

ENCORE !!

Et oui, et oui, mais celle-ci était quand même plus réaliste, il s'agissait d'un champ de bataille, une guerre énorme entre les gobelins et les taupes carnassiers, évidement les gobelins étaient nombreux à tomber, et le petit KounKounTheK se vit pourvu d'une mission primordiale pour la victoire de son peuple. étant un ingénieur artificier, il avait pour mission de s'infiltrer dans les galeries taupes et tout faire s'écrouler avec ses explosifs. Un sacrifice noble mais nécessaire à la victoire d'une tribu fierte et glorieuse, une tribue qui respirait l'honneur et la loyauté, une tribue telle que les grands gobelins des lan...

C'est bon on à compris maintenant...

Roalala mais de toute façon c'est toujours pareil avec les enfants, ils ont d'énormes problèmes de concentration... pfff... J'imagine même pas s'que ça serai s'il devaient écouter une histoire pénible... Vous allez voir dans la vie faudra être patient les enfants... Bon j'en était où moi là, ha oui alors KounKounThek s'était infiltré habilement dans les catacombes de la cité taupe et avait enfin réussi à étudier la terre assez finement pour en déterminer le point crucial afin que son plan d'élimination total qui consistait en...

Bon il fait tout péter là ton gobelin ou quoi ?!

[...] Un bâillon et une corde s'il vous plaît !! [...] Voila qui est fait. Après une longue prospection, le point d'impact fut trouvé. Le petit gobelin posa ses charges mais HORREUR !! Une taupe s'était glissée dans son dos et l'avait assommé d'un puissant coup de pelle. La douleur était intense et lui fit reprendre les esprits ( dans la réalité réelle ). NiorK était en fait en train d'abattre sur KounKounTcheK de lourdes gifles afin que celui-ci ce réveille. Cette méthode plutôt pitoyable, rudimentaire et primitive s'avéra pourtant efficace, le petit gobelin ouvrit maladroitement les yeux. Malheureusement, le réveiller avec des gifles ne fit qu'à moitié sortir KounkounTchek de son rêve héroïque. Ce dernier hurla d'ailleurs de toutes ses forces, brandissant en chaque main un bâton de dynamite.

J'VAI TOUT FAIRE PETER !!!!!!!!!!!

C'est ainsi que continua la journée de KounKounTchek, une journée qui part en grand n'importe quoi, des libellules enragées à l'affrontement contre les taupes, en passant par l'apparition de sa mère pour partir à la chasse au hérisson noir NAN MAIS C'EST QUOI CE DELIRE !! MARRE DE CES HISTOIRES STUPIDES JE DEMISSIONNE !!!

C'est dans se flot navrant de paroles navrantes, que TiKétoum eu la brusque envie de remetre un pain a KounKounTchek...

- Alé é pi in pour la roote !

"BLAMMM"

De son humeur brutal TiKétoum remarqua de lui même qu'il frappait plutot fort...
Mais passont l'heure était à la chasse au Hérisson Noir... Une des plus grandes térreurs d'un Gobelin...

- Hé on vo po la ou sa fé peur hin ?

- Non paske bon... cé costo hin ériçon Noar !

- ...

- Mé bon fo fér sa y di alor nou fér sa !!!

Tikétoum sortit son épée (Petite dague apartenant autrefois à un Hummain) et Cria du plus fort qu'il pue ^^ :

- Forss et Oneur !!! WAAAAAAGGGGHHHHHHH !!!!

- Chu pré a tué poor tué... heu... Ouééééé !!!!!!!!

En gros notre ami TiKéToum était pret a se sacrifier pour défendre le village et son honneur de gobelin... c'est a dire pas grand chose !

La grande bataille de tout les temps Gobelins aller commencée !

Le Grand Shaman était fier de ses compagnons, de leur force et deur courage.... Et aussi quelque peut de leur inconscience et de leur stupidité. Surtout celle de TiKéTouM. Les autres avaient émis quelques réserves avant de se lançer dans "l'aventure", ou plutot, d'un point de vue strictement rationnel, dans le suicide collectif. TiKéTouM (c'est relativement chiant a écrire bien son nom quand même), lui était absolument entièrement enthousiaste a l'idée d'aller déranger la sieste estivale d'un hérisson noir, la plus grane terreur des gobelins, après le dragon, la mouche argentée, le serpent bleu des marais, le vers a soie géant, la truite cendrée, le renard bleu et le manque de boustiffaille, le soir au groin du boeuf. Coin du feu pardon.

Mais si ils n'accomplissaient pas la quête qui leur avait été confiée, alors ils seraient destitués de leur poste de Maitres Inconscient et Plénipotentiaire (pour un gobelin, ce mot veut dire : qui a du poil sous les bras) du Villaj. Pire, les détracteurs les plus véhéments des Grand Quatre pourraient décider de les farcir avec des olives, des câpres, de garnir de viande de gnoll et de faire un joli méchoui en place centrale. A cette pensée, un flot de sueur malodorante déferla sur le Shaman. C'est chaud un méchoui.

-E bien mé kon... panion, ansi soit dit la parol. Bon allé on na pa ke ça a fair préparé vo arme é vo armur, lé provision et tou sa, on par pour la grand Chass' ! Jamai Goblarg en entié aura vu tan de gloir en si peu de gobelin ! On va leur fair voir a cé ta dmorv ki cé lé chef ici !

Un flot de bruits en tout genres répondit a sa sublime tirate. KounKounTchek ronfla, TiKéTouM grogn, et Niork bava. Décidément, Niark était-il le seul gobelin ayant un Q.I. supérieur a quatre et demi ? Il semblait, manifestement, au vu de la mine déconfite des ses fidèles adjoints, que tel était le cas. Aucun n'avait compris un traitre mot de sa diatribe. Un désespoir sans limite s'abbatit sur lui et crusa une barre de mécontenetement au-dessus de ses sourcils poilus.

-Bon. Préparé vou on va tapé le érisson noir. Cé bon zavé kompris band de bouffon ?!

Cette fois, les bestioles vertes saisirent le message, aisi sans doute que le mécontentement grandissant qui hantait leur chef. Quelques dizaines de minutes plus tard, les quatres gobelins étaient prêt, prêt a entreprendre la longue marche qui les séparaient de leur destin... En clair, ils avaient vingt bornes a faire avant de se faire bouffer par un *µ£$¤ de hérrisson.

-Bon jé la flèm de me tapé la rout', je vé nou transporté dan lé maré.

Le Grand Shaman commença une incantation, trançant des arabesques sur le sol poussiéreux à l'aide d'un tibia et de la pointe de son nez graisseux.

Aiss Priiiiiit Dutélé Palan Tiiiiir Jevous Un Vok An Se Lieu Pournou Ammenééé Vair Lé Maréééé !

Un éclair bleu traversa le tas d'ordure, illuminant un cours instant la village de Goblarg.Tous les habitants vert et sales levèrent la tête vers les ruines fumantes de la cabane de leur chef.

L'air vivifiant d'une plage vint fouter le visage des trois gobelins ahuris. Le quatrième, le shaman, vérifiait déjà au dos de son papier toilette sur lequel était écrit la formule corrcte du sort. Il se gratta la tête, cherchant en quoi il s'était trompé. Après une bonne demi-heure de recherches fastidieuses et incohérentes, pendant que ses sbires jouaient a : "qui dépèce le plus vite une mouette", le sorcier comprit vite son erreur. Il avait prononcé Marééé au lieu de Maréééééé. Notez la différence.

Il recommença donc son invocation, tandis que ses gobelins serraient les dents et fermaient les yeux. Un frisson les parcoururent alors qu'il se sentaint tirés en avant par un élément phare de leur anatomie.

Leur nez. Vous pensiez a quoi ?

Dans un remarquable bruit de chute dans de la boue, les quatres gobelins chutèrent dans la boue. Ils étaient enfin arrivé a destination. Leur petit groupe commençait enfin son dangereux périple a traver sles marais... Un détail les saisit soudain. Leu voyage dans les limbes de la téléportation avait sans doute prit plus longtemps que prévut. Ils étaient partis environ vers l'heure de manger du demi-milieu de matinée, et ils arrivaient vers la troisème heure de manger du quatrième quart d ela nuit. Autremant dit, ils avaient pour toit la voute étoilée du ciel, et pour musique d'ambiance les grognements des animaux nocturnes, sauvages, et remarquablements affamés. Les quatres gobelins se regardèrent, tous unis dans la même pensée : Putinmék'eskonfoutla ?

» Grand hall