Athraëd (Validé)

Prénom : Athraëd
Age : 29 ans
Race : Humain
Clan : Neutre
Classe de Combattant : Rôdeur
Alignement : Neutre-bon

Inventaire : Armure légère de cuir (torse et avant bras), Cape de voyage , rien de plus...

Fortune : A peine de quoi survivre...

Armes : Epée, Dague, Arc court .

But : Aucun

Compagnon : Son fidèle destrier Asfaloth, au pelage brun.


Description physique : Athraëd est un jeune homme svelte, d'une silhouette élancée, moins imposant que la plupart des occidentaux. Il possède des yeux bruns, qui lui confèrent un regard profond, sombre, sans pour autant dénué d'espoir. Sa chevelure blonde, parsemée de tresses, ajoute a son aspect farouche.

Description Psychologique : Solitaire, sombre, mais pourtant humain , les expériences vécues par Athraëd lui ont permis de ne jamais être sûr de lui, de ne jamais avoir trop d'espoir. Malgré cela il ne se considère pas comme défaitiste, il perçoit seulement la réalité.

Dons particuliers : Talents de pistages (à un niveau raisonnable), connaissance de quelques plantes médicinales. Athraëd entretien des relations plus qu' amicales avec son cheval, aucun rapport de force, de domination.

Histoire :

Fils de paysan, Athraëd est né aux environs de Fort-La-Lance, dans les plaines du Rauros. Il apprit très tôt à monter à cheval, puis à le comprendre, jusqu’à ce que cavalier et monture ne fassent qu’un. Son enfance fut paisible, même s’il développa dès son plus jeune âge un goût prononcé pour le danger. C’est ce qui le poussa à s’enrôler dans la cavalerie.

Son intrépidité et sa maîtrise de l’équitation lui valurent une fidèle réputation parmi les siens. Cependant son opiniâtreté et le non-respect de certains ordres lui firent défaut, et son avenir en tant que soldat n’était que peu prometteur.

C’est ainsi qu’il devint éclaireur, et qu’il apprit à se faire discret quand la situation l’exigeait. Athraëd se montrait d’une grande efficacité lorsqu’il s’agissait de suivre la piste de brigands et autres contrebandiers, seules préoccupations du roi en ces temps de paix. Ce dernier semblait apprécier Athraëd autant pour son efficacité en tant qu’éclaireur que pour ses qualités humaines. En effet il avait été élevé dans le respect et l’écoute, des valeurs de plus en plus rares parmi les siens.

Il s’était attiré les faveurs du roi sans même en faire le souhait. C’est ainsi qu’il fut témoin de la visite d’un mage de haut rang tout droit venu de la cité impériale. Il semblait s’inquiéter des perturbations magiques qui émanaient de la forêt. Les occidentaux, et en particulier leur roi, n’étaient que très peu sensibles à la magie, c’est pourquoi le mage fut accueilli avec peu de considération de la part du souverain, qui n’avait que faire de ces vieilles légendes à propos de la forêt et de ses habitants.

Le fils du roi, Arhod, avait pris la tête de l’armée. Il menait ses troupes avec fougue et passion, sans se soucier du danger. Les mots stratégie et patience lui étaient inconnus. Plus il vieillissait, plus il prenait de l’assurance, et en devenait presque prétentieux, égocentrique.

Le roi, qui ne manquait pourtant pas de discernement, était aveuglé par l’amour qu’il portait à son fils, et par sa vieillesse grandissante. Il avait pleine confiance en sa progéniture et sa succession était assurée.

La nouvelle annoncée par le mage décida Arhod à partir avec le peu d’effectifs disponibles dans la forêt. Le jeune commandant voyait-là une occasion de plus de faire ses preuves, et son père ne l’en dissuada pas malgré les protestations des conseillers. Le roi avait laissé son fils partir avec plus de la moitié des troupes, vers une destination jusque-là inexplorée. De la pure folie, selon Athraëd.

Trois semaines passèrent, et aucune nouvelle du détachement à l'horizon. Le roi s'en mordait les doigts, et sa santé n'allait pas en s'améliorant. Les hauts conseillers s'inquiétaient de leur souverain, qui semblait ne plus pouvoir se lever de son trône.Il finit par mourir la nuit suivante, laissant le royaume sans contrôle autre que celui des conseillers, gagnés par la panique et la peur.

*- Le Post-Rp qui suit est en fait la suite, plus détaillée [toutes mes excuses pour le contenu pauvre (dialogue)] :

Le ciel était sombre, et reflétait parfaitement la situation. Le royaume était en proie à une panique grandissante, et que ce soit les paysans ou même les hauts conseillers, aucun ne savait quoi faire. La plupart pensaient que la solution résidait en Ahrod, le digne successeur de son père. Son retour aurait été un grand soulagement pour tous les habitants, et rétablirait un semblant d'ordre dans le royaume.

Ce ne fut pas la bannière royale, mais un cheval et son cavalier tenant à peine sur sa monture, qu'aperçut Athraëd au loin. Il se précipita à sa rencontre :

- Ouvrez les portes !

Asfaloth avait senti la tension de son cavalier, et galopait du mieux qu'il pouvait.
Ils arrivèrent à hauteur du rescapé en quelques minutes, quand celui-ci chuta de sa monture. Athraëd avait d'abord pensé qu'il était mort, puis il pressa l'allure.

- Monseigneur...

- Ne bouge pas, tu es gravement blessé.

Athraëd transporta le soldat jusqu'au portes de la ville. Asfaloth, malgré ce fardeau, n'émit aucune protestation et s'accommoda de cette charge supplémentaire.

Après des soins primaires dispensés au rescapé, Athraëd ne pouvait plus attendre :

- Que s'est-t-il passé, racontes-nous .

- La forêt...les maudits...Nos hommes, aucun ne leur a échappé...tous morts, je.....je suis le seul survivant.

Le plus jeune des conseillers bouillait d'impatience.

- Quels maudits, de quoi parles-tu ? Cette vieille légende n'est que mensonge. Parles !

- Ne le brusquez pas, il a subi un terrible choc.

- Silence, éclaireur ! Quand à toi, je te prierai de bien vouloir continuer ton récit.

Le soldat commençait à reprendre ses esprits.

-...la forêt, plus rien n'est vivant en son sein, une aura maléfique est présente, même les moins réceptifs d'entre nous l'ont ressentie. Cette lourdeur dans l'air, ce silence pesant, même les arbres semblent morts .
Nous avons été surpris, ils nous ont pris en embuscade.

- Et qui ça ? Une armée d'écureuils, d'ours bruns ?

Athraëd décocha un regard au conseiller, qui haussa les épaules.

-...Les elfes, de mauvais elfes, à la peau sombre, ils étaient nombreux, trop nombreux. Ils ont rapidement eu raison de nos troupes, puis ils ont disparus, aussi vite qu'ils sont apparus, j'étais seul, seul parmi les cadavres, le seul qui n'ai pas eu assez de courage pour se battre et mourir dignement.

- Calmes toi, tu n'as pas à t'en vouloir, tu nous est d'une aide précieuse. Sans ces informations...

- Ou est le seigneur Arhod ? A-t-il survécu ?

- Disparu, aucune trace de son corps, monseigneur.

Le conseiller abattit son poing serré sur la table, le tintement des verres se fit entendre.

- Ce n'est pas possible !

- Nous ne pouvons pas nous permettre de vivre ici tout en sachant qu'une armée menace nos terres, monseigneur, il faut agir, et vite.

- Et que préconisez vous ? Il ne nous reste qu'une poignée de cavaliers !

- Je ne pensais pas à une offensive...

- Dois-je comprendre que vous abandonneriez votre terre, votre royaume, votre roi ?

- Il faut prévenir la cité impériale, aller quérir de l'aide. Et sauf votre respect monseigneur, notre roi n'est plus, il a payé le prix de son insouciance.

- Tout comme vous paierez celui de votre insolence, fils de paysan, le conseil ne tolérera pas de telles profanations ! Vous êtes relevé de vos fonctions, éclaireur, et banni à jamais de ce royaume!

C'est ainsi qu'Athraëd partit vers l'est, et délaissa la folie qui avait gagné les siens.

Sympatique comme perso =)
Bon ben je vais quand même valider ta prez, même si le fofo est pas fini et qu'il ne marche pas xD