Une forêt de bambous, y a-t-il réellement besoin de s'élargir sur le sujet ? Une vaste étendue de tiges plus résistante les unes que les autres, resserrées à un tel point qu'il en devient plus que difficile de se frayer un chemin entre elle à certain endroits. A d'autres, dans certaines clairières, la hauteur des végétaux avec leur particularité de ne bouffer nullement votre champ de vision, les étendues naturelles que recèle cette forêt, illuminés par une lumière filtrée par les feuilles, vous laisse parfois comparer ce spectacle à une vision du paradis.
Ces lieux ,appartenant à ceux comme restés hors d'atteintes des cruautés du monde, ce sont vu recueillir nombre d'autels et temples en l'honneur des dieux, celui-ci n'a pas échappé à la règle, confiné au plus profond de la forêt existe un autels honorant les Cinq dieux universels, laissé à l'abandon sous ordre de l'empereur, premièrement, simplement pour la bonne raison que la muraille cerclant la ville en coupe l'accès à quiconque voudrai s'y rendre et ensuite, l'orgueil de l'empereur plaçant lui même à l'égal des dieux et même plus encore, se refuse à laisser ses fidèles " forcés " à porter leur prières à autre que lui même. Prétendant être le seul et unique dieu, ce n'était pas ces paroles narcissiques qui empêchaient les villageois de supplier les Cinq de les aider à sortir de cette vie.
Si nous revenons alors à l'autel, il ne reste pourtant pas inutilisé. Des pandas, aussi étrange que cela paraisse ont trouvé refuge en ce lieux saint. Ne pensant sûrement qu'à s'éloigner des hommes les chassant pour leur fourrure, ces panda sont rare dans cette forêt et pourtant, nombreux vivent près de cet autel, comme s'il vivaient en harmonie avec les dieux, leur accordant protection en échange de l'entretient de leur autel, ce dernier est resté grâce à ces sympathiques animaux hors d'atteinte des végétaux parasites comme les lianes ou les bambous, laissant penser que les dieux ne peuvent se laisser envahir de quelque façon que ce soit.