L'établissement le plus "dangereux" des bas quartier est tenu par un homme qui pourrait facilement être qualifié de colosse. C'est une montagne de muscles de plus de deux mètres de haut, aux mains aussi larges que des battoirs, aux cheveux gras et longs. Selon les rumeurs, ce serait un demi-orc, mais la plupart des personnages qui ont professé cette soit-disant vérité se sont prestemment retrouvé enfermés dans un tonneau, le nez en sang, roulant dans la rue jusqu'au pied des remparts.
La taverne tient son nom de l'endroit où elle a été construite, tout bêtement a l'embranchement de trois ruelles sans réelles importance. De l'éxtérieur, c'est un bouge sans simportance, un peu crasseux, et l'intèrieur de fait rien pour modifier cette première impression : Donnant sur la rue, c'est un batîment couvert de suie et aux abords jonchés de détritus qui forme la seule décoration de l'endroit : seul une enseigne abîmée, proclamant en lettres écaillées le nom : "Tav rne de Trois R es" permet de différentier l'établisement des entrepôts qui parsèment le pied des murailles. Une porte en bois noir avec pour seule décoration un heurtoir en forme de tête de gargouille et une énorme serrure permet d'entrer à l'intérieur de la taverne. Des fumées odorantes, la plupart dans le très mauvais sens du terme flottent au-dessus des tables crasseuses, tandis que ronflent le quart des consommateurs, rendus ivres morts par l'alcool de frelon que sert le patron. Les autres, soit des voyageurs peu recommandables, des brigands de grand chemin ou des mercenaires en quête de travail, consomment dans de grand éclats de de voix rauque, ricanant en regardant en coin la seule serveuse du bar.
Nulle nourriture n'est commandable ici, ce n'est pas l'Auberge classieuse de "ce noblion de tête de gland de tenancier du Phénix". a part un bol de lentilles cuites dans du vieux vin, a la limite. Bref, un endroit très peu recommandable, que les citadins évitent comme la peste et dans lequel les voyageurs censés ne reviennent pas deux fois de suite. Les bagarres sont nombreuses, et le plus souvent, seul la mort d'un des "participant" vient mettre un terme a la mèlée... La garde a toujours tenté de fermer l'établissement, mais le patron ne participant aps a ces rixes, la loi interdit toute poursuite contre lui...